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et Industrielle du bassin creillois.


Les Publications de l'AMOI




Le premier numéro des Publications de l'AMOI est paru en mai 2006.

Les ouvrages de la navigation à Creil entre 1825 et 1975 par Thierry Dublange.

Présentation :

Aujourd'hui, et depuis plus d'un siècle, le barrage et les écluses sont situées sur l'Oise, entre les lieux-dits "Les Carrières" à Thiverny et "Les Hironvales" à Creil, à l'emplacement d'un endroit encore appelé au XVIIIème siècle "Passe à cheval", au pied de l'oppidum archéologique de Canneville. C'est quasiment au confluent de la rivière et de son principal affluent de la rive droite, le Thérain ; l'altitude à cet endroit est de 26 mètres au dessus du niveau de la mer. Mais en réalité, les ouvrages actuels sont situés sur les territoires des communes de Montataire, Saint-Leu d'Esserent et Saint-Maximin ; par commodité, on parle de "l'écluse de Creil" pour désigner l'ensemble du site ou seulement les écluses, depuis la première installation en 1827 sur le territoire de cette commune, à la pointe de l'île maintenant appelée "Saint-Maurice". L'appellation est demeurée après la construction de nouvelles installations transférées 1500 mètres environ en aval dès 1891, et la démolition des ouvrages primitifs.

Au total sept barrages éclusés, dont cinq dans notre département, jalonnent l'Oise navigable jusqu'à son confluent avec la Seine à Conflans-Sainte-Honorine : Venette, Verberie, Sarron, Creil, Boran, L'Isle-Adam et Pontoise. Pour mémoire, la rivière prend sa source en Belgique près de Chimay, pour un parcours total de 330 km environ, dont 120 seulement sont navigables. Depuis longtemps, l'homme a voulu apprivoiser et domestiquer l'Oise, dont la vallée est un passage obligé entre le Bassin Parisien et le Nord ou l'Est, pour les échanges commerciaux, mais également utiliser la rivière pour établir les industries naissantes. Les premiers aménagements fluviaux de l'Oise furent véritablement entrepris au début du XIXème siècle, sous l'impulsion de l'État et des services du ministère des Ponts et Chaussées, conscients du rôle que devait jouer la rivière dans le développement du pays.



       Publication1        Sommaire :
  • Préface de Jean-Pierre Besse
  • Introduction
  • La première moitié du XIXème siècle : L'Oise, indispensable moyen d'échanges qu'il faut absolument canaliser.
  • Du XIXème au XXème siècle : Complémentarité de la rivière aménagée avec le chemin de fer pour le développement industriel du bassin creillois.
  • Plan des ouvrages de la navigation sur l'Oise à la fin du XIXème siècle.
  • De la guerre de 1939-1945 aux années 1970 : des travaux nécessaires pour faire face à la concurrence des transports ferroviaires et routiers.
  • Conclusion.